Se former pour valoriser les engrais de ferme, un essentiel !

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Quand mettre quelle quantité de quel effluent par quel moyen ? C'est la question multiple que tous les agriculteurs se posent. Dans une formation d'une journée, Quentin Pignol partageait des clés de compréhension et de calcul pour réfléchir ses apports.

Le 12 décembre a eu lieu la formation effluents d’élevage dans la Loire avec Quentin Pignol.

1ère étape – caractériser et redéfinir tous les types d’engrais de ferme, leur pouvoir fertilisant / d’amendement,

2e étape – Voir où les éléments fertilisants sont perdus (volatilisation, lessivage, bâcher les tas de fumier et les fosses ou non ? composter ou non ?)

3e étape – Comprendre comment calculer ses apports.

4e étape – Planifier la mise en œuvre avec un point d’attention sur la répartition de la fertilisation selon les matériels et leur capacité à limiter les pertes.

Hors du contenu initial, les agriculteurs ont beaucoup participé ce qui a entraîné de grands débats sur :

Au final, les agriculteurs retiennent :

La formation les a fait bien réfléchir à leur plan d’épandage et a parfois chamboulé leurs habitudes. Par exemple, i) le fumier sur maïs au printemps n’est pas l’idéal, il est plus utile sur prairie ou ii) le tas de fumier qui « pourrit » sous la pluie de décembre à février avant d’être composté fait perdre une quantité conséquente de nutriment.

L’essentiel pour valoriser ses engrais est de savoir quel est son objectif sur l’exploitation (autonomie fourragère, autonomie alimentaire, production laitière selon les quotas, production laitière selon le potentiel des animaux, production laitière selon le potentiel des terres, etc.) afin d’orienter les pratiques et de réfléchir la fertilité vers des parcelles données.

Conclusion, une deuxième journée aurait été nécessaire, avec des ateliers pour se projeter sur sa ferme.

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