Les couverts végétaux du GIEE de Thodure, support d’apprentissage pour les jeunes

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Le 20 février 2025, avec 6 étudiants, nous avons mesuré la production de biomasse et le stockage de nutriments dans les couverts végétaux. Des informations qui éclairent les agriculteurs sur la réussite de leurs couverts.

Les essais et leurs objectifs

Ce sont les couverts qui ont ammené les agriculteurs vers l’idée d’un accompagnement GIEE. Ils se sont dit :

Si les couverts sont obligatoires alors on veut qu’ils nous soient le plus utile possible !

Volonté atteinte puisque les couverts d’hiver observés ici ont été plantés avec les objectifs de :

Alors vous les trouvez utiles ces couverts ?

En tout cas, la théorie c’est bien, mais c’est encore mieux de voir leur effet en pratique… c’est ce qu’a permis le tour de plaine avec les élèves de BTS ACD de l’établissement de La Côte Saint André.

Couvert n°1 : Phacélie, vesce, trèfle (ray gras) semé le 15 août Couvert n°2 : Phacélie, vesce, pois, (ray gras), sorgho fourrager semé le 28 août

🧐☘✂️

La méthode MERCI

Les élèves ont appliqué la méthode d’estimation des restitutions par les couverts intermédiaires (MERCI). Elle se déroule selon les étapes suivantes :

1. Se répartir sur la parcelle

2. Lancer un quadra pour prélever le couvert sur une surface d’1m2 au hasard

3. Prélever le couvert

4. Trier les espèces présentes dans le couvert

5. Peser

6. Renseigner dans le tableau de calcul de la Méthode MERCI

7. Obtenir les résultats

Couvert n°1 : Phacélie, vesce, trèfle (ray gras) semé le 15 août  Couvert n°2 : Phacélie, vesce, pois, (ray gras), sorgho fourrager semé le 28 août

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Les test bêche

La structure du sol a été évaluée sur deux parcelles.

La première parcelle prélevée est en alternance blé maïs et labourée au moins un an sur deux. Elle reçoit systématiquement un couvert entre les deux cultures. La structure du sol de la parcelle est bonne grâce au couvert de vesce, phacélie, trèfle dont les racines et radicelles ont facilité l’organisation du sol et nourri la macrofaune.

La structure de la parcelle travaillée superficiellement et couverte de pois – trèfle – sorgho fourrager – phacélie l’était aussi.

La macrofaune était bien présente sans que l’on ne la cherche :

Un carabe était proche d’un proche d’un tas d’oeufs de limace et les vers de terre en abondance, d’autant plus dans la parcelle en travail superficiel. La vie microbienne du sol semblait plus active dans la parcelle en travail superficiel à la vue des nodosités plus roses à l’intérieur.

💡

Les résultats

Les agriculteurs ont pu évaluer l’apport de leur couvert. Cela apporte une donnée concrète du travail réalisé et permet d’avoir une idée concrète du potentiel d’aggradation du sol.

Les étudiants ont pu faire un travail de terrain et voir le comportement du sol en fonction du travail du sol et du couvert.

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Au programme pour la suite :

– l’épandage d’un tas de fumier bâché VS non baché

– la conception de haies

– des essais d’implantation de couverts d’été